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écologie et habitats durables - Page 4

  • construction d'habitats en Suisse

    L’initiative populaire fédérale « de l’espace pour l’homme et la nature », dite « initiative pour le paysage », débattue actuellement aux Chambres fédérales, veut également en finir avec l’étalement du bâti. Elle demande que l’urbanisation soit développée à l’intérieur du tissu déjà bâti et que les constructions soient restreintes dans les territoires non constructibles et demande un moratoire de 20 ans durant lequel les zones constructibles ne pourront être étendues. Bien.

    Certes, la Suisse dispose encore d’une réserve de terrains pour 1,4 à 2 millions d’habitants supplémentaires mais les réserves qui existent ne se trouvent malheureusement pas dans les cantons qui subissent une surchauffe économique et la pénurie de logements. Le canton de Genève a 0 réserve de zone à bâtir. Par contre, le Valais dispose de 40 % de zones à bâtir non exploitées (sans compter les lits froids, soit les lits jamais occupés ou uniquement par des touristes durant les vacances). Si l’initiative était acceptée, cela pourrait ainsi par exemple signifier que les genevois pourraient aller acheter des terrains constructibles en Valais non pas pour construire en Valais mais pour utiliser ces droits à bâtir pour construire à Genève puisque le principe est que les zones constructibles n’augmentent pas.

  • La climatisation dans les voitures, bientôt plus respectueux de l’environnement ?

    La climatisation dans la voiture n'est plus considérée comme un luxe. Quelles que soient les conditions atmosphériques, ce système nous permet de garder agréablement la tête au frais et prévient l’apparition de condensation sur les vitres. D’un autre côté, la climatisation augmente toutefois la consommation de carburant de 10 à 27%. N’utilisons donc l’airco que lorsqu'elle est véritablement nécessaire.

    source : https://www.ucqpab.com/installateur-climatisation-perpignan-pose-clim-66-tarif-prix-devis/

    L’air conditionné régule la température et le degré d’humidité dans la voiture. Il y a quelques décennies,  cet équipement relevait encore du caprice et du luxe. Aujourd'hui la clim’ appartient à l’équipement standard de la majorité des voitures de moyenne gamme et des grandes voitures familiales. Pour les petites citadines, la technologie n’est encore provisoirement qu’en option. Le conducteur n’étant pas équipé  peut naturellement baisser ses vitres en été, s’il accepte en contrepartie le bruit et le stress. En cas de temps froid et humide, la clim constitue un moyen efficace pour éviter la buée sur les vitres : une nécessité au niveau de la sécurité.

    La climatisation n'offrirait que des avantages s’il ne s’agissait d’un véritable ogre énergivore. Une voiture à essence avec airco consomme 10% de combustible en plus sur autoroute. En ville le pourcentage approche les 15%. Quant aux voitures roulant au gasoil, le surplus de consommation est encore plus élevé : 17% sur autoroute et 27% en ville. L’airco signifie donc  plus de frais d’essence et plus d’émissions de substances polluantes. Alors, dans ce cas, pourquoi ne pas opter simplement pour l’ouverture des vitres en été ? Ok pour les courts trajets, mais sur de longues distances, le bruit s’avère défavorable à la concentration. Qui plus est, rouler avec les fenêtres grandes ouvertes, augmente aussi la consommation d'énergie.

    La voiture « propre » n'est pas encore immédiatement à la portée de tout le monde, mais être conscient de sa consommation d’énergie et conduire prudemment peut déjà l’être davantage : maintenir un style de conduite fluide, changer les vitesses à temps, donner du gaz avec fermeté, veiller à la pression des pneus, à enlever du toit les porte-bagages après l'utilisation, etc… Faire usage de l’airco de manière économique va également de soi. Le conducteur, en ayant conscience de sa consommation d’énergie, n’utilisera la climatisation que lorsque c’est vraiment nécessaire. A priori évident, mais dans la pratique, ce n’est pourtant pas si simple. Les constructeurs de voitures conseillent en effet d’utiliser le système au moins deux fois par mois : pour éviter le desséchement des joints et la fuite du liquide de refroidissement, ce qui pourrait amèner à terme le système à éclater. Un problème technique qui demanderait une solution durable…

  • Des voies vertes - suite

    Dix ans plus tard, l’Association Européenne des Voies Vertes trace la voie pavée de la mobilité douce.

    Mais à partir de Belgique, autant être franc, la personne qui enfourche son vélo avec l’espoir de ne circuler qu’en voie verte risque bien de ne jamais quitter le pays. Mais l’objectif de l’AEVV est justement de faire le lien entre les différents chemins existants. « Nous travaillons à ce type de connexions depuis longtemps, souligne Christophe Marmann, Responsable des activités de l’AEVV. Par exemple, une réunion s’est récemment tenue à Lille dont l’objectif principal était de défendre les liens entre réseaux cyclables belges et français. Nous attirons l’attention sur certains points importants, sur les investissements nécessaires pour interconnecter des réseaux déjà existants. »

    Et beaucoup d’Européens sont visiblement impatients de traverser l’Europe à bicyclette. Alors que le site de l’AEVV est dédié aux professionnels et aux membres de l’association, il reçoit entre 6 et 7000 visites par mois ! Pour répondre à cet engouement, l’AEVV mettra bientôt à disposition un site « voie verte » grand public. « L’objectif sera d’inventorier toutes les voies vertes existantes en Europe, précise Christophe Marmann. Il permettra de préparer les voyages, avec des possibilités globales de parcours en long et continu. » L’est n’est pas oublié puisque le site concernera l’Europe des 25 (la Roumanie et Bulgarie suivront). Les quatre coins de l’Europe sur pavé ? La voie est bientôt toute tracée…

     

  • Une empreinte écologique de plus en plus marquée - suite

    En 2003, le Global Footprint Network (GFN - Réseau Global de l’Empreinte Ecologique) a été créé pour coordonner ces démarches multiples.

     « Le GFN a permis d’acquérir une méthodologie commune confirme Geoffroy De Schutter, responsable de l’Unité Sensibilisation au Développement Durable pour WWF. Il y avait des choix à faire selon des modèles, des calculs. Le GFN a signifié qu’à chaque interrogation, il n’y aurait qu’une seule et unique décision. Par ailleurs, on a adopté le principe suivant : lorsqu’il y a une hésitation de calculs, on opte pour celui qui sous-estime l’empreinte écologique. On conserve donc systématiquement l’hypothèse la plus prudente.»

     Avec ce nouveau système, le rapport «Etat de la Planète » 2004, qui fait autorité en la matière, différait de celui de 2002, avec des chiffres affinés. Malheureusement, la conclusion, elle, ne changeait pas : « l’Homme pille la planète à un rythme qui excède la capacité de régénération de celle-ci » .

  • Et pendant ce temps... le grand méchant loup...

    En corollaire à ces achats colorés de vert qui maintiennent quantité d’hommes et de femmes dans des situations d’esclavage forcé, nos sociétés souffrent d’un mal identique, mais en creux. Pour tous ces gens qui travaillaient dans la douleur, nous ne travaillons plus, dans la douleur. Nous chômons, dans la douleur. Nos entreprises ferment, dégraissent, renvoient, limitent les embauches. Nos entreprises serrent les ceintures ici, pour les ouvrir là-bas, où il fait moins cher. Que ce soit les banques suisses, qui voient leurs activités se réduire comme peau de chagrin en Suisse pour exploser littéralement dans des pays comme Singapour, les Bahamas, ou les belles îles anglaises. Que ce soit les entreprises de production qui ferment les usines pour les rouvrir là-bas, en Hongrie, Pologne ou Ukraine où les ouvriers, éduqués au communisme, sont avides de travailler bien et dociles aux ordres.

    C’est la loi du libre échange, l’économie propose. C’est la loi du choix, l’écologie dispose. Ici on s’appauvrit en ne produisant rien et en achetant tout très bon marché en appauvrissant là-bas ceux qui produisent mais ne peuvent rien acheter du tout, ou presque.

    Dans une relation bipartite malsaine, ou bancale, lequel des deux peut la faire changer ? Celui qui a le pouvoir, qu’il soit affectif, moral, intellectuel, autoritaire ou autre. Le pouvoir aujourd’hui, et dieu sait pour combien de temps encore, est entre nos mains. Pourquoi ? Parce que nous achetons. Nous payons, nous avons le pouvoir d’achat. Et que pouvons-nous faire ?

    Nous pouvons remplacer l’écologie économique par l’écolocal. Ecolocal n’a pas de définition dans wikipedia, il est temps de lui en créer une. Ecolocal est une vision qui nous fait consommer... local. Ce qui est proche de nous est éco...logique et éco...nomique.

  • Une empreinte écologique de plus en plus marquée

    Il y a peu, plusieurs méthodes étaient possibles pour déterminer l’empreinte écologique. Créé il y a deux ans, le Global Footprint Network détermine à présent les règles à suivre. Une avancée importante.
     

    L’empreinte écologique est un calcul qui permet de mesurer la pression exercée par l’homme sur les ressources naturelles. Ce concept recèle un formidable impact pédagogique parce qu’il matérialise clairement les enjeux environnementaux. Mais au-delà des images chocs, l’empreinte écologique est aussi un indicateur sérieux, crédible et scientifiquement éprouvé. 3500 données et 10 000 calculs par pays et par an sont croisés pour obtenir cet indicateur.

    Depuis sa création en 1986, la notion d’empreinte écologique n’a cessé de se populariser. Cet indicateur environnemental (comme le PIB est un indicateur économique) est à présent utilisé et reconnu par de nombreux gouvernements et institutions internationales. Cette fulgurante ascension de l’empreinte écologique lui valut quelques problèmes de maturité. Le monde scientifique s’est approprié le concept, l’a modifié, amélioré. Problème, ces initiatives n’étaient ni concertées, ni capitalisées. Ainsi, plusieurs méthodes de calculs et modèles permettaient d’obtenir une empreinte écologique…parmi d’autres.