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  • Il se trompe de maison à démolir

    La dernière histoire belge, puisqu’il faut bien les appeler par leur nom, se situe près de Namur selon batiactu. A Annevoie, pour se montrer précis. On démolit beaucoup dans la région. Les petites maisons de brique, qui font penser à du Lego, font souvent place à de vilaines barres de béton. Un grutier devait ainsi abattre ces jours plusieurs petites de ces demeures. Place au progrès…

     

    Notre homme s’y met à cœur joie. Sa grosse boule en fait tomber le nombre requis par sa feuille de route. On ne peut pas dire que les murs aient opposé de grande résistance. Ils étaient sans doute résignés. A la fin de sa journée, notre homme opère son décompte. Parfait! Le nombre y est.

     

    A y regarder de plus près, il y a cependant comme une erreur. Il y en a une de trop et une de pas assez. Entendez par là que le grutier a commis une petite erreur. Il a mis bas une maison qui devait rester debout. Des gens habitaient ce qui formait maintenant un tas de ruines.

     

    Et pourquoi les gens n’ont-ils donc pas protesté? Parce qu’ils étaient en vacances. De longues vacances, du reste, puisque ces Belges vivent la plupart du temps en Espagne. Un pays où il fait plus chaud et où le pacte signé avec le soleil semble plus solide. Il aura donc fallu les retrouver, puis leur dire, comme dans «tout va très bien, Madame la marquise», ce qui était arrivé.

     

    Le chef de chantier s’en est chargé. Il a présenté ses excuses. Il a aussi ajouté, ce qui doit peser plus lourd dans la balance, car les excuses ne coûtent pas cher, qu’il reconstruirait la bâtisse à ses frais. Cela prendra bien sûr son temps, mais la nouvelle propriétaire en a. Il s’agit de la petite-fille du monsieur que l’on pensait contacter. Elle venait juste d’hériter de ce bien immobilier.

     

    Eh voilà ! Le grutier est évidemment devenu l’homme du jour dans son pays, qui en a vu d’autres. On l’a lu dans les journaux et vu à la télévision, ce qui constitue une forme d’existence. «Tout est arrangé entre les propriétaires et mon employeur. Mais moi, j’en ai pris un coup. Ce n’est pas facile d’assumer ça.»