En 2003, le Global Footprint Network (GFN - Réseau Global de l’Empreinte Ecologique) a été créé pour coordonner ces démarches multiples.
« Le GFN a permis d’acquérir une méthodologie commune confirme Geoffroy De Schutter, responsable de l’Unité Sensibilisation au Développement Durable pour WWF. Il y avait des choix à faire selon des modèles, des calculs. Le GFN a signifié qu’à chaque interrogation, il n’y aurait qu’une seule et unique décision. Par ailleurs, on a adopté le principe suivant : lorsqu’il y a une hésitation de calculs, on opte pour celui qui sous-estime l’empreinte écologique. On conserve donc systématiquement l’hypothèse la plus prudente.»
Avec ce nouveau système, le rapport «Etat de la Planète » 2004, qui fait autorité en la matière, différait de celui de 2002, avec des chiffres affinés. Malheureusement, la conclusion, elle, ne changeait pas : « l’Homme pille la planète à un rythme qui excède la capacité de régénération de celle-ci » .